lundi 5 décembre 2016

La fin du Quizz de Lady Cancan et Scott Von Teufel.























Nous reconnaissons sans difficulté que parfois, les indices du Quizz sont plus qu'un petit coup de main. Et franchement, nous nous demandons bien qui aurait pu d'une saillie reconnaître Jill St John dans "Le monde perdu", sans la sympathique participation de Sean Connery. Un amoureux des petits chiens, peut-être...

Mais peu importe, célébrons la victoire éclatante (et possiblement énervante pour certain...) de Mirabelle qui voit son nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages. Mirabelle, vous êtes vive, vous êtes précise, vous êtes une véritable pourfendeuse de photos mystères. Bravo ! 

























































Remake en 1960 du film du même nom datant de 1925, lui-même adapté du roman d'Arthur Conan Doyle, "The Lost world" de Irwin Allen est une gentille nouillerie aux effets spéciaux assez calamiteux, pour raisons de budget déclarait-on alors. Il est en tout impératif de le voir si vous avez toujours rêvé d'accrocher une corne à votre iguane sans savoir si cela lui plairait vraiment. 

En tout cas, "The Lost world" nous prouve une fois encore que la jungle n'est pas un endroit facile, surtout pour les aventuriers et encore moins facile pour les jeunes femmes qui ne peuvent voyager sans leur petit chien. Ceci explique le panier en osier mystère du Quizz : c'était tout bonnement la niche de Kiki. 



































On peut encore aujourd'hui se demander dans quelle mesure "The Lost world" n'était pas simplement une tentative de la Fox de renouveler le succès rencontré l'année précédente avec "Voyage au centre de la Terre" qui présente, en gros, les mêmes caractéristiques. Pas de James Mason mais Claude Rains, pas de Jules Verne mais Conan Doyle, pas de flamboyante Arlene Dahl mais une incandescente Jill St John, pas de canard enfin mais une petite chose à poils durs. 

Pour toutes les légères altérations que nous venons d'évoquer, "The Lost World" sera un échec, et la pauvre Jill St John qui trouvait enfin un rôle presque d'adulte après une poignée de films pour adolescents devra attendre encore un peu ("Diamonds are forever") pour laisser une trace dans l'histoire du cinéma. 




































Si nous connaissons assez mal la filmographie de Jill St John, nous savons en tout cas quelques petites choses la concernant. D'abord que ce n'est ni son vrai nom ni son vrai nez, changé par maman quand la petite Jill avant 16 ans afin de faciliter une carrière au cinéma que madame St John souhaitait fulgurante pour sa fille. 

Nous savons également que Jill s'est souvent mariée, à des gens assez riches généralement et qu'elle coule des jours heureux depuis des années avec Robert Wagner, auquel elle a pu faire oublier Natalie Wood. 


































































Nous savons enfin que Jill, qui est depuis 30 ans en semi retraite du cinéma et de la télévision, aime la cuisine et les pull angora artisanaux. Elle fait fabriquer les seconds par de gentilles petites mains et vend le résultat dans sa boutique d'Aspen. Pour ce qui est de la cuisine, c'est presque une sommité. 

Elle est en tout cas un juge estimé dans diverses émissions culinaires. Une sorte de Mercotte en somme. En plus rousse. 




4 commentaires:

Mirabelle a dit…

Merci, merci pour les compliments, je suis très touchée!

Par ailleurs, ne trouvez-vous pas que Jill St-John en rousse évoque tout à fait Stephanie Powers, Mrs Hart accrochée au bras de Mr Hart-Wagner?

soyons-suave a dit…

Bien sûr Mirabelle, ô combien...

★Bruno Lucas☆ a dit…

"Si nous connaissons assez mal la filmographie de Jill St John..."
Mais qui peut la connaître bien, franchement ? :) :) :)

soyons-suave a dit…

Robert Wagner ? :)